Beh oui, on doit constituer un nouveau groupe ! Giulia et Théau sont venus dans la Drôme pour voir si la région leur plaisait. Et la réponse est oui (normal, je pense que tout le monde aimerait la Drôme :p), mais ils restent attachés à leur territoire dans le Nord. Et moi, j’ai quitté mon Nord pour avoir les montagnes et le soleil, et je ne suis pas prête à y retourner… Je dois me dire : « c’est pas grave », ça signifie qu’il y aura bientôt deux fermes collectives !
Il faut juste continuer, rester motivé. Comment ? C’est la grande question. Le facteur collectif rend notre parcours d’installation encore plus compliqué. Ça veut dire que pas seulement à deux, nous devons être d’accord et prêts (avec nos idées, dossiers, l’argent, le lieu, la motivation…), mais tout un groupe doit se synchroniser. D’abord il faut déjà avoir un groupe, donc trouvons de nouveaux gens sympas et dans la même démarche que nous !
Nous avons ajusté le page À propos et ouvert les yeux sur notre petit réseau Drômois. On veut toujours être quatre pour l’atelier chèvres et deux ou trois de plus sur d’autres ateliers. Peut-être Sandra et François peuvent-ils former avec nous ce nouveau groupe ? Elle chèvre, lui arboriculture/maraichage, deux gens sympas.
À coté de tout ça, nous continuons à visiter des fermes pour l’inspiration. Nous avons fait un petit remplacement dans une jolie ferme en caprin et agrotourisme. Une quarantaine de chèvres, quelques roulottes, un gîte, dans un lieu magique : les gorges d’Omblèze. Il y a des endroits comme ça dans la Drôme : avec de grandes falaises et des ravins. Ça fait rêver.
En avril, je vais faire une formation de deux semaines : « transformation fromagère » au Pradel (Ardèche) pour me perfectionner dans la fabrication des fromages. Une formation financée par le fond agricole VIVEA et Pôle-Emploi. Ils financent même mon logement et ma nourriture pendant ces deux semaines ! Moi, je trouve ça bizarre mais plutôt cool.
Mathieu retravaille dans le développement Web, deux jours par semaine. Dans l’idéal, il aimerait trouver un mi-temps dans une ferme, pour garder un pied dans le monde agricole et conserver ses muscles :-). Moi, je cherche toujours un emploi et c’est carrément reloup ! Je passe des heures à chercher un job, envoyant lettre de motivation sur lettre de motivation. Bon, du temps perdu… Il faut que je crée mon propre emploi : une ferme caprine peut-être ?
Pour finir, nous habitons dans un coloc à Grâne. Très sympa, avec quatre rigolos, des poules, un chien, un chat et une vue magnifique sur les montagnes. Ça fait du bien de se poser pour quelques mois. L’aventure continue…