Un échec et un nouveau plan

Nous abandonnons le projet du hameau en Ardèche. Il est trop ambitieux et trop lourd à porter à deux, et nous n’avons pas trouvé de partenaires. Dommage, ça nous donne un bon coup de démotivation ! La recherche continue, mais où et comment ?

Mathieu a trouvé un boulot avec un berger itinérant avec un troupeau de 500 chèvres du rove. Impressionnant! Ils broutent dans le lit de la Drôme pour manger l’ambroisie (une plante invasive).
video: https://www.youtube.com/watch?v=WYRX_QPMWVg
Moi, je travaille toujours dans la ferme caprine de Mathilde à mi-temps et des remplacements dans d’autres fermes de temps en temps.

Je profite aussi de l’été pour accueillir des amis, ici, dans la Drôme et oublier un peu tout cette recherche. Parce que j’en ai marre de chercher, chercher encore et ne rien trouver de concret. Marre de me projeter chaque fois sur un nouveau lieu, de m’imaginer vivre là-bas, puis pouf, plus rien. Mais avec le départ de mes amis, je réalise que le temps ne s’arrête pas. J’ai vraiment envie de trouver quelque chose avant que l’hiver n’arrive. Et ne pas recommencer une année de recherches, d’attente et de temporaire.

Mais voilà qu’une nouvelle piste se présente ! Bien loin d’ici certes, mais la piste est intéressante. Nous la visitons, c’est une ferme en Ariège. Une ferme « Terre de liens », en biodynamie, de 90 ha. Elle héberge une activité d’élevage, une autre de maraîchage et une école Steiner-Waldorf. Les éleveurs, actuellement deux associés et un salarié, cherchent un ou deux associés de plus. Ce sont de chouettes gens, avec un chouette élevage dont le mode de conduite nous parle. Ils ont trois troupeaux : vaches, brebis et chèvres, qu’ils font pâturer tout au long de l’année, qu’ils soignent le plus naturellement possible, dont ils transforment le lait en une belle diversité de produits, etc. Nos quelques points d’hésitation sont : – ils recherchent avant tout un référant pour le troupeau de vaches ; – le climat est plutôt froid et humide ; – nous devrons quitter la Drôme et déménager encore ; – rejoindre une ferme déjà en place, ça signifie devoir trouver sa place (pas simple), ne pas bâtir soi-même, faire beaucoup de compromis, etc. À réfléchir donc ! L’idée serait de faire un mois de wwoofing en automne, pour mieux se connaître. Puis, si ça colle, de faire une année de test en contrat CEFI pour l’un, et comme salarié (à mi-temps) pour l’autre.

Mais d’abord, nous jouons nos dernières cartes en Drôme!

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